Isabelle Desesquelles avait reçu le Prix Fémina des lycéens en 2018 pour "Je voudrais que la nuit me prenne", dont la proclamation avait eu lieu à la Bibliothèque Alexis de Tocqueville à Caen. Elle revient aujourd'hui au Brouillon où nous la recevrons le 30 septembre prochain à 17h autour de son dernier roman "Là où je nous entraîne" paru chez Lattès.
"De son écriture magnifique Isabelle Desesquelles construit un texte où se mèlent deux récits, l'un romanesque, l'autre autobiographique. Subtil et très touchant, ce livre est la clé ouvrant la porte d'une grande oeuvre". (Valérie Barbe)
Une enfant lit un roman dans lequel la mère de l'héroïne est malade, à la fin elle guérit, l'histoire se termine Une enfant lit un roman dans lequel la mère de l'héroïne est malade, à la fin elle guérit, l'histoire se termine bien. Le lendemain, on annonce à l'enfant que sa propre mère est à l'hôpital, la petite vit enfin une aventure, elle est entrée dans le livre. Seulement la réalité trahit la fiction, sa mère meurt. Devenue romancière, Isabelle Desesquelles n'aura de cesse de franchir la frontière du vrai et du faux. Avec ce livre, elle imagine une famille en Corse, deux soeurs et leurs parents un jour d'été. Au réveil ils sont quatre, le soir ils sont deux. Un secret venu du passé a bouleversé leur existence. Cette famille inventée entraîne l'auteure là où elle ne pensait pas aller : écrire les siens. Comment leur bulle a éclaté un autre jour d'été. Là où je nous entraîne aimante et marque l'aboutissement d'une oeuvre romanesque remarquable. |